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Le phare de Gatteville, ou phare de Gatteville-Barfleur, est situé sur la pointe de Barfleur (commune de Gatteville-le-Phare), dans la Manche. Il signale les forts courants du raz de Barfleur.

En 1774, sous le règne de Louis XVI, la chambre de commerce de Rouen décide de faire construire un premier phare en granit, haut de 25 mètres. À son sommet, un feu de bois et de charbon brûlait continuellement. Le charbon était approvisionné à dos d’homme et laissait peu de repos aux gardiens. En 1780 le feu à charbon fut remplacé par un système de réverbères constitué de 16 lampes à huile dans une lanterne vitrée, mais cette première tour apparait très vite insuffisante, ce phare étant trop petit pour recevoir les lentilles modernes, et trop faible pour pouvoir être rehaussé de 32 mètres, on décide donc d’ériger une nouvelle tour en 1825.

L’architecte Charles Félix Morice de la Rue sous le règne de Charles X conçoit les plans du nouveau phare de Gatteville, le plus haut phare de l’époque (dépassé de deux mètres depuis par le phare de l’île vierge), tour cylindrique de 9,25 mètres de diamètre à la base et 6 mètres à la passerelle pour une hauteur de 74,85 mètres, 11 000 blocs de granit pesant au total 7 400 tonnes furent nécessaires pour sa construction, Le phare comporte autant de marches que de jours dans l’année, autant de fenêtres que de semaines et autant de niveaux (représentés par le nombre de fenêtres en façade) que de mois.

La pose de la pierre centrale sous laquelle ont déposa une boîte contenant des pièces d’or et d’argent ainsi qu’une plaque commémorative a lieu le 14 juin 1828 et les travaux s’étaleront jusqu’en 1835. C’est le 1er avril 1835 qu’il fut allumé pour la première fois, le phare fut électrifié en 1893, il est automatisé depuis 1984.
L’ancien phare devient alors sémaphore.

Le nouveau phare est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 11 mai 2009, tandis que l’ancien phare et les bâtiments annexes sont classés au même titre par arrêté le 19 juin suivant.

Le raz de Barfleur quoi que plus court que le raz Blanchard est tout aussi violent, le franchir par vent de Norouét, vent Horsain ou vent d’Amont au-delà de force 4 peut être délicat voir dangereux suivant les coefficients de marée, il faut (le passer) dans le bon sens de la marée, comme son cousin de la Hague, il existe un passage à terre (mais toujours du côté mer) réservé aux avertis ou initiés.

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